10km Foulées France des iles 2014 – récit
Les Foulées France des iles, organisées par l’association ajaccolade, était la dernière course du Paris Running Tour avant la pause estival.
Ce challenge est sur la durée, une année complète à se préparer, à se dépasser, à s’amuser et prendre du plaisir. Mais 10 courses c’est aussi beaucoup, une par mois et demi en moyenne avec dernièrement une pointe à 3 courses en 5 semaines. Et il est inévitable de louper au moins une course.
Pour moi ce fut celle là! Déçu; bien sur, mais pas tant que ça; abattu; non pas du tout. Après tout je le fais surtout pour moi; pour prendre du plaisir à courir et à vous raconter tout ça. Si en plus çà peut vous aider à vous motiver pour reprendre la course, c’est du bonus.
Et je le répète, le plaisir avant tout. Je ne rentrerais pas ici sur un sujet polémique quand à ma déception sur cette course aussi minime soit elle, comme a pu le faire cette blogueuse. Qui je pense a mal choisi ses mots dans son article et mal interprété mon commentaire.
Pour revenir aux Foulées France des iles voici le récit d’une journée cauchemardesque et d’une préparation totalement ratée à tous les niveaux. Attention à ne pas reproduire chez vous.
La préparation ratée
On ne va pas se raconter d’histoire, entre les 10Km du 19ème le 1er Juin, et ma course du 6 juillet aux Foulées France des iles, l’entrainement en volume ce n’était pas ça, et puis à coté de la course j’ai aussi une vie et là elle était aussi bien remplie.
Premièrement je sortais de 3 courses en 5 semaines, j’étais fatigué, j’ai mis 1 semaine avant de me ré-entrainer en ne faisant que 7Km. La semaine d’après je n’ai qu’augmenté que légèrement le volume.
Ensuite le week end du 21 juin de mariage à l’étranger; 3 jours de fêtes.
Le week end qui suivit; pire; festival de music; solidays 3 jours pour les connaisseurs; mais avec le mariage du cousin toute la journée du samedi et le brunch dimanche matin (C’est là que je me suis blessé au tibia). Avant de retourner aux concert l’après midi et le soir. Pour finir le lundi par une journée chez Disney et le soir match de l’équipe de France.
Enfin dans tout ça la coupe du monde et des matchs à pas d’heure.
De quoi aborder la dernière semaine avant la course déjà claqué avec presque pas d’entrainement.
Le réveil loupé et la suite pas mieux
La veille j’ai mal calculé mon réveil et le temps de digestion, je me lève à 8H pour une course à 10H, fin du repas 8H30. Ce ne sera pas suffisant pour digérer je vais en faire la mauvaise expérience.
Je suis à la bourre même pour le reste. J’aurais du partir à 8H45 pour pouvoir m’échauffer et tout, mais je pars à 9H10. Même si c’est pas loin chez moi je suis déjà mal embarqué.
C’est sans compter sur ma poisse légendaire connu de mes amis. arrivée à Bastille pour prendre la ligne 1 j’y vais par réflexe. Sur le quai je loupe le métro, attend 5min monte dedans et là Oups c’est pas le bon sens. Descente à la station suivante, je loupe celui dans l’autre sens et encore 5min à attendre.
J’arrive enfin à la bonne station mais le départ est à plus d’1Km de la station de métro, je ne suis pas changé pas étiré la course est dans 15minutes. Me voila déjà en train de courir vite pour arriver là bas. Pour rajouter à la situation dramatique il pleut des cordes. Arrivée sur place juste le temps de me changer, de faire la queue pour les vestiaires et de courir vers le départ.
La course, enfin
A peine le temps de me faufiler dans la foule que le départ est dans 2 minutes. Je reprends un peu mon souffle mais je suis speed à mort.
Le départ est donné, ça frotte dès le début puisque le passage est plus étroit que le sas de départ. La course est dans les sous bois de Vincennes le premier kilomètre est très agréable et le sol gravillonneux comme j’aime. Les arbres protège pas mal de la pluie aussi; pour l’instant.
Je ne fais que zigzaggué sur ce premier kilomètre et je sens que je jette dans la bataille des forces importantes.
Ce Kilomètre est avalé en 4’26. BEAUCOUP trop vite au vu de mon état de forme général. Mais je suis encore dans le speed de la sortie de métro.
Je ralentis un peu dans ce deuxième kilomètre que je passe tout de même en 4’39.
Serais-je finalement dans un bon jour?
Au milieu du 3ème kilomètre on passe sur une voie large en béton et là, la pluie tombe pas mal, il n’y plus d’arbre pour protéger et elle mouille bien. J’avais entendu sur le départ des gens parler du fait qu’ils voulaient faire 45′, du coup les voyant je me cale un peu dans leurs rythme et passe ce 3ème kilomètre en 4’34. Je suis en 13’40 pour 3Km, Improbable au vue de ma préparation et du reste. Mais mon corps lui en est déjà à plus de 5kilomètres avec les courses dans le métro et pour arriver au départ. Et surtout je commence à digéré mon repas du matin. J’ai mal au ventre c’est pas bon signe. Sans même m’en apercevoir (enfin je m’en doutais quand même) je ralentis fortement. 4’57.
Et là commence on longue décélération. La digestion est dure sur ce 4ème Kilomètre. Au 5ème c’est mon téléphone avec la pluie qui déconne, je m’arrête presque pour le remettre correctement, je suis en 5’03. Le ravitaillement n’arrange pas les choses du 6ème, 5’10.
Je ne suis plus dans le rythme et le moral dans les chaussettes. Lors de mes dernières courses j’avais du mal entre le 8 et 9ème kilomètre. Sauf que là avec ce que j’ai couru avant la course j’y suis à peu près en ressenti. Du coup le 7ème est un calvaire 5’18. Je n’avance plus.
Mentalement c’est un peu dure comme position, il pleut, j’ai mal aux jambes, j’ai mal au ventre, et le rythme n’y est plus, je suis fatigué, et je vois la barre des 50minutes se profiler. C’est mentalement tout de même que je vais m’en sortir. Je vais me rappeler pourquoi je fais ce challenge. Les souffrances de l’accident que j’ai pu avoir et que j’ai surmonté. Alors ce n’est pas la pluie et des petits tracas qui vont m’arrêter. Et puis mine de rien je me suis pris au jeux du classement; et ma fierté alors; 50minutes, c’est bon je les ai fait y a longtemps. impossible d’y revenir.
Je vais faire comme à mon habitude, prendre un coureur qui vient de me dépasser et qui court donc plus vite que moi et tenter de le rattraper doucement. Ça me prendra à peu près 1km je suis autour de 5min au kilomètre. Fière de cette petite victoire dans ma tête, je fais pareil avec un coureur un peu plus en avant.
Je ferais de même jusque la fin de la course. Je finis ces 3kilomètres en accélération constante en étant proche des 4’30 sur le dernier kilomètre. Je vois le compteur au bout sur 48minutes, je me dis allez à fond on passe sous 49.
Temps officiel 48’52, classement 370/867
Temps réel 48’30, classement 372/867
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Après l’arrivée je suis exténué, trempé, mais fière de finir comme ça. Ne jamais abandonner, ne jamais perdre espoir, et puis prendre du plaisir.
Je rencontre par la même par hasard la première véteranne 1 au classement du Paris Running Tour et on parle classement et règlement. Je lui apprends que c’est au 8 meilleurs courses et non au 8premières que le classement se fait. Ppour elle les Foulées France des iles étaient sa 9ème course.
Petite fierté tout de même je marque 60pts et passe 38ème au classement
Voila depuis la course je suis au repos, pour soigner tous mes petits bobos et me reposer surtout. 2 semaines sans sport. Ça fait du bien et il faut savoir se reposer.
Déjà 7 courses et la pause estival, c’est passé super vite pour moi. Je vous donne rendez vous sur une course le 28 Septembre 2014, pour les 10Km du luxembourg. Bien sur entre temps, je ne vous oublie pas, il y aura de nouveaux articles.
Ces Foulées France des iles étaient peut être ratées pour moi au niveau sportif (quoi que, on apprend toujours de ses erreurs), mais le cadre de course était franchement top, l’ambiance pas mal malgré la pluie. A recommander chaudement.