De mon canapé à la course à pied la plus dure du monde – Grégoire Chevignard
Les vacances d’aout approchent pour certains, vous êtes sans doute en pleine recherche de lecture comme beaucoup de Français à cette époque.
Du coup j’en profite pour vous faire part de ma dernière lecture en rapport avec la course à pied à savoir :
« De mon canapé à la course à pied la plus dure du monde » de Grégoire Chevignard, auteur aussi du livre « Tor des géants trail ultime ».
Tout d’abord qui est Grégoire Chevignard ? En cherchant un peu sur le net on découvre qu’il n’est pas un novice des efforts physique puisqu’il a fait plusieurs stages commando au 68ème Régiment d’Artillerie d’Afrique, qu’il est fan de lecture et traileur accompli
Le livre "de mon canapé à la course à pied la plus dure du monde"
J’ai acheté le livre au format kindle plus pratique pour la lecture je trouve et pour les notes.
Du coup à la place de la couverture classique j’ai sa version noir et blanc, et pas de 4ème de couverture avec la phrase descriptive suivante :
Comment j’en suis venu à courir 250Km dans le Sahara dix-huit mois après m’être acheté ma première paire de chaussures de sport
Ce qui me fait dire qu’il a repris le sport tard au vu de son ancienne participation à des stages commando.
L'histoire
L’histoire commence par un noël familiale où lui et ses frères se font offrir en guise de cadeau une participation à une 10Km parisien que j’affectionne beaucoup, les 10Km du Luxembourg, qui a lieu en Septembre, ce qui lui laisse 9 mois de préparation.
Nous suivons alors sa préparation ou plutôt, sa non préparation à cet événement qui l’amènera à ce qu’il considéra comme un échec, qu’il vengera par une inscription au marathon de Paris.
D’enchère en sur enchère sur l’inscription à des courses de plus en plus difficiles, qu’il terminera de façon héroïque ou qu’il abandonnera comme le trail à la Plagne, nous suivons les préparations de l’auteur et son cheminement personnel de la reprise de la course à pied. De son dégout pour cet effort, devenue une routine qui se transformera en une vraie drogue, au point de vouloir s’inscrire au marathon des sables, 18 mois après sa première course.
La course à pied est devenu pour lui un exutoire qui lui permet de se vider la tête (tiens tiens ca me rappel quelqu’un) Le livre relate toutes les étapes de sa préparation, puis plusieurs chapitres décomptant les jours avant le marathon des sables dont chaque jour passé dans le désert sera retranscrit.
Mon avis
J’aime les livres de course à pied (cf born to run et no limit) pour leur mélange histoire et apprentissage.
Le livre de Grégoire Chevignard ne se classe que dans une seul catégorie pour moi, celle de l’histoire. Peut être que certains d’entre vous apprendrons des choses, mais je ne pense pas que ce soit l’objectif du bouquin.
Le narratif du livre me fait penser à beaucoup de blogs que je peux lire. Le livre n’est pas pour moi au niveau de ce que j’ai pu lire dans « Born to run », mais l’auteur n’est pas non plus écrivain de métier ou journaliste, ce qui s’explique.
Il utilise tout le long du récit un ton humoristique qui peut être fort plaisant et rigolo dans certains passages, comme quand il explique, se retrouver dans une pharmacie à demander des préservatifs non lubrifiés pour faire ses réserves alimentaires en vue du marathon des sables. Hors en France il sont tous lubrifiés, il s’inquiète alors de la toxicité et que la jeune pharmacienne lui confirme que pour avoir beaucoup testée il n’y a aucun risque.
Ce passage est fort bien raconté sans entrer dans le vulgaire que la situation aurait pu amener.
Le début du livre peut paraitre long, mais on a vite envie, en tant que sportif, de connaitre son récit et ses pensées à l’approche de l’échéance du marathon des sables.
Le découpage en de courts chapitres m’a permis dans mon trajet quotidien, assez court, en transport, de pouvoir continuer le livre sans me perdre et d’avoir envie de connaitre la suite rapidement.
Le récit donne clairement envie de se lancer dans la même aventure que lui, ou tout du moins dans des défis qui ne nous paraissent pas à notre porté aujourd’hui.
Et je pense que c’est ici le plus important pour des lecteurs qui aimeraient se donner envie de courir.
« De mon canapé à la course à pied la plus dure du monde » – Grégoire Chevignard reste donc pour moi un bon divertissement qui ne demande que peu d’effort de lecture, ce qui va très bien pour des vacances.
Hello,
Merci pour cette chronique que je découvre tardivement.
Bon, pour le stage commando, c est tout le régiment, pas moi, qui était convoqué.
Je n étais au un appelé de base qui a suivi le mouvement, bref ça n a pas fait de moi un athlète.
D ailleurs, c est juste après le service militaire que j ai cessé de faire du sport.
Belle journée
Bonjour, et merci pour ce retour.
Peux tu nous en dire plus sur cette expérience « commando »?
Car effectivement on s’imagine vite, des journées longue avec des efforts à porter des sacs de plusieurs kilos.