Alimentation et technologie sur la SaintéLyon
Deuxième articles de la série sur ma participation à la SaintéLyon 2017.
Après vous avoir parlé équipement et météo, restons dans les préparatifs et parlons d’un sujet très important sur des courses aussi longues, l’alimentation.
Clairement je ne tourne pas que d’Amour pour la course le trail et d’eau fraîche même si j’aimerais bien.
Avec quoi je suis parti sur moi, quels produits j’ai privilégié, qu’avais-je prévu de prendre sur les ravitaillements, Comment j’ai géré mon eau.
Mon coté geek m’oblige à vous parler aussi technologie, pour tout savoir sur mon alimentation et technologie sur la SaintéLyon c’est dans la suite de l’article
L’alimentation sur la SaintéLyon
Clairement je ne suis pas le coureur du siècle, et je ne vise aucun temps à part me dire entre 10H et 12H ce serait pas mal.
Vous imaginez donc bien qu’il va falloir m’alimenter, et je ne voulais surtout par réitérer les erreurs du marathon du mont Blanc.
J’ai donc testé tout un tas de barre de différents gouts sur les marques suivantes :
mais aussi des fruits secs, des oléagineux (pistache, amandes, graines de courge, noix de cajou …), sans oublier le spéciale salé, le fameux TUC, de la brioche et pain de mie pour la faciliter à mâcher et avaler, et pour finir du sucre.
Concernant les pistaches et noix de cajou je les prends sans sel.
Mais j’espérais aussi trouver sur les ravitaillements de la banane.
Tout ce que j’écrirais sur cette article était la théorie mise en place.
L’objectif initial était de m’alimenter toutes les 1H30, sachant que plus la course avance plus il m’est difficile de manger certains aliments (oléagineux par exemple) et à supporter soit trop de salé soit trop de sucré.
Au vu de l’horaire espéré je partais pour 6 à 7 ravitaillements de la façon suivante
Ravitaillement 1 et 2 : fruits séchés, oléagineux, TUC, bout de banane.
Ravitaillement 3 et 4 : oléagineux, TUC, bout de banane, 1/2clif
Ravitaillement 5 : Aptonia salée, brioche, fruits séché, sucre
Ravitaillement 6 : Aptonia sucrée, pain de mie
Ravitaillement 7 : ce qu’il me restera et passera pain de mie jambon, sucre
Sur le parcours il y a 5 ravitaillements : 16Km, 28Km, 41Km, 53Km, 62Km
Voici maintenant la liste des courses pour être sur d’avoir assez :
- 2 barres Aptonia chocolat
- 2 barres Aptonia céréales
- 1 barre clif
- 10 TUC
- 75g de brioche
- 2 tranches de pain de mie
- 1 tranche de jambon (il parait en fin de course ca peut être bien)
- 4 sucres coupé en demi sucre (pris à mon boulot)
- 40g de fruits séchés
- 75g d’oléagineux
Ce que j’ai utilisé en pratique et vous comprendrez pourquoi dans mon récit :
- 12 TUC (ils ont fini en bouillie, mais j’ai mangé)
- Brioche
- 2 sucre
- 40g fruits séchés
- 50g oléagineux (pensé à décortiquer les pistaches à l’avance !)
- 1 bout de banane
- 8 morceaux de pain (1/3 de baguette)
- 2 morceaux de fromage
- 3 madeleines
Comme vous le constaté il y a une différence que j’expliquerais dans mon récit de course.
La gestion de l’eau
Beaucoup plus simple que pour la nourriture je suis parti avec 2 flasques de 500ml.
Je n’ai pas voulu prendre 1,5L dans le sac ça me paraissait beaucoup vu le temps et le tuyau risquait de geler. Je partais dans l’optique de remplir au moins une fois les flasques a un ravitaillement.
Ca a été largement suffisant, j’ai remplie seulement une des flasques à un ravitaillement.
La technologie sur la SaintéLyon
On y arrive la technologie et les petits accessoires.
La frontale
Le premier dont je vais vous parler c’est la frontale, elle aurait pu aller dans le précédent article, mais comme je voulais un peu parler technique je le fais ici.
Première chose à prendre en compte l’éclairage en lumens. Même si sur le départ vous n’allez pas en avoir besoin c’est assez bien éclairé, après vous en aurez besoin soit jusqu’à l’arrivée pour les plus rapide, soit jusqu’au lever du jour vers 8-9H. Soit environ 8H d’utilisation.
Dans les descentes ça glisse il vaut mieux bien voir, donc exit toutes les frontales à moins de 300 lumens.
Ensuite en cas de défaillance de la batterie, en prévoir une seconde batterie pour la durée.
Et enfin une petite frontale de secours pour vous éclairer quand il faudra changer la batterie si vous êtes seul! (ce qui m’est arrivé)
Petits accessoires
J’avais peur d’avoir froid et j’ai pris des chaufferettes chez décathlon, pour les pieds et les mains, c’est pas très écolo je vous l’accorde, 5€ par sachet, mais ça peut vraiment être utile. (cf mon récit !)
J’en ai mis 2 pour les mains et 2 pour les pieds, celles des pieds avec la couverture de survie, et celle des mains dans une poche avant du sac.
Ca ne chauffe pas tout de suite il faut les secouer comme indiqué et non comme un sachet de thé. Mais ça finis par vraiment chauffer. Je ai utilisé celle pour les mains pendant 2h.
Pas eu besoin de celle pour les pieds.
Le suivi live, tout comme un geek
Pour l’occasion de la SaintéLyon j’avais mis en place un suivi live !
Je vous vois venir, avec ca existe déjà avec liveTrail et ton numéro de dossard (9200)
Oui exacte sauf que live Trail c’est en fonction de point de passage, moi je vous propose un suivi toutes les 5minutes ! Le seul inconvénient vous voyez ma trace passée mais pas le parcours. C’est pour ça que j’ai mis le parcours à coté.
Mais comment j’ai fait ?
Première chose j’ai attaché un brassard de téléphone à mon sac pour y loger le téléphone.
J’utilise un S4 mini I9195I (2ème édition) c’est un petit téléphone pas très lourd (107g) dont l’avantage est que la batterie de 1900mAh est amovible (non je ne vais pas passer mon temps à changer de batterie).
Par contre j’ai une batterie que je réserve à la course et une autre de secours au cas ou.
Celle de secours est celle avec laquelle j’arrive sur le départ, elle n’est donc jamais pleine, je la remplace à quelques minutes du départ par celle de course remplie à 100%.
Lors des trails je coupe le maximum d’application (désactivation), je mets l’extinction de l’écran à 5minutes et le son à fond (bon je le baisse car entendre son temps toutes les km c’est pas top non plus).
La batterie dure ainsi entre 2H30 et 4H.
Ensuite j’ai une batterie, un accu Xiaomi de 10 000mAh (207g).
Après des tests je peux charger 4 à 5 fois ma batterie de téléphone.
La sortie est en 2A, il charge mon téléphone beaucoup plus rapidement qu’il se décharge.
Quand ma batterie de téléphone atteint les 25% je mets en charge et il faut à peine 1H pour atteindre les 95%. Charger plus ne sert à rien. Je débranche le câble et le rebranche dès que nécessaire.
Pour les besoin de la course j’ai acheté des câbles de 15cm avec une accroche pour éviter de le perdre.
Le prix explose toute la concurrence !
Vous pouvez trouver des S4mini à moins de 80€ d’occasion, le brassard sur le net à moins de 10€, la batterie Xiaomi 25€, la batterie de course du téléphone neuve 15€, les câbles par 4 à moins de 10€.
Total moins de 140€ ! Et tout est réutilisable hors sport (peut être pas le brassard).
Comment je monte tout ça
Tout d’abord je vous mets la photo avant de vous la commenter
Tout d’abord la batterie XIAOMI loge pile dans mon sac Salomon au niveau de la poche en haut à gauche, qui en plus a une protection sur le dessus. Ce qui évite à l’eau en cas de pluie de tomber dedans.
Le brassard de téléphone lui est attaché sur la bretelle du sac par dessus la flasque mais en dessous du haut de la poche de la flasque (pour boire c’est plus pratique). Je rajoute un morceau de sopalin dedans pour éviter trop d’humidité.
J’attache le tout avec des épingles à nourrisse pour pas que ça bouge.
Le cable quand à lui est attaché à une petite lanière rouge avec un bout dans la poche du haut et l’autre dans le brassard. Je peux ainsi brancher et débrancher facilement.
Le téléphone est inséré tête en bas pour la prise vers le haut, ce qui en facilite en plus la lecture en course.
Pour la création de la page de suivi live j’utilise Endomondo et un plugin wordpress que j’ai modifié pour affiché mon live avec les paramétrages du compte Endomondo qui vont bien.
Ensuite il n’y a plus qu’à courir.
Voilà vous savez tout sur mon alimentation et technologie sur la SaintéLyon !